La Compagnie IAAL est créée en juillet 2020 à Lyon par la danseuse et chorégraphe Caroline Besson-Diatta, de son nom d’artiste Lynn Diva. Cette dernière défend un univers artistique inspiré des danses clubbing et hip-hop. Elle dédie ses créations à la sororité, au métissage et à la quête intérieure. Son travail artistique, fondé sur l’énergie vitale et la résilience, renvoie à l’humanité et à la puissance qui se trouve en chacun·e. Elle révèle toute la sensibilité des danses hip-hop et clubbing.
IAAL s’inscrit dans un projet plus large intitulé Dance Up, qui rassemble la compagnie et une école dédiée aux danses clubbing et hip-hop : house dance, waacking, électro, breakdance, hip-hop. Ce projet a pour ambition de valoriser ces danses nées dans les années 70 sur des pistes devenues des lieux de liberté et de résistance. Dance Up mêle transmission, création, engagement, et rassemble une communauté de plus de 200 danseur·euses à travers des cours, des stages et des battles.
Chaque année, Dance Up organise des soirées et un battle nommé Up to The Club dédié aux danses issues de la culture clubbing (la house et le waacking), qui réunit à chaque fois une centaine de participants. Lynn Diva inscrit sa démarche dans une esthétique issue des luttes positives portées par les communautés noires, latinos et LGBTQIA+ des Etats-Unis, qui ont inventé ces langages dansés pour faire entendre leurs voix et exister pleinement à travers le mouvement.
Création pour deux interprètes
Cette pièce, en cours de création, se veut une éloge de la résilience et de la paix. Ce duo est né de sa rencontre avec Pape Salif Dieme, bboy et chorégraphe originaire de Casamance. Les deux artistes font dialoguer le breaking, le waacking, la house dance et les danses traditionnelles sénégalaises, diolas et sabar. À travers ces détours entre les styles et les rythmes, la pièce devient une exploration sensible, à la fois intérieure et collective, vers un état de paix partagée. Kassoumay invite les spectateur·trices à questionner le rôle de l’art dans la construction de la paix, en créant du lien, de l’écoute, de la cohabitation.
DISTRIBUTION
Chorégraphie : Caroline Besson-Diatta et Pape Salif Dieme
Création musicale : Powerbeat
Création lumière : Amandine Robert
Scénographie : (en cours)
Création pour huit interprètes
Une pièce libertaire qui réunit huit danseuses de waacking et de house dance, famillières des battles de danse. Notre Lumière révèle la poésie et la force narrative de ces danses souvent assimilées à la légèreté des clubs. Lynn Diva orchestre une création où l’exigence technique exprime une féminité assumée et souveraine.
DISTRIBUTION
+ d’infos à venir
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Elle intègre la Juste Debout School en 2009 pour approfondir sa technique en danses hip-hop et clubbing. Pour aller plus loin, elle se rend ensuite à New York, berceau des danses hip-hop et clubbing.
Forte de sa formation pluridisciplinaire et spécialisée en danses urbaines, elle danse notamment pour les chorégraphes Céline Thicot (Cie Mandala) et Mourad Merzouki (Cie Käfig), qu’elle l’opportunité d’assister à la chorégraphie.
Aujourd’hui, elle enseigne la house dance et le waacking et ce, depuis plus de 15 ans. Elle est également professeure de house dance durant 10 ans au Centre chorégraphique Pôle Pik. En 2019, elle crée l’école Dance Up dédiée aux danses underground, avec des cours de waacking, de house dance, de hip-hop et de danse électro. En parallèle, elle remporte de nombreuses compétitions de danse improvisée, appelées battles.
En 2013, elle monte ses premières chorégraphies pour les enchaînements d’une équipe de gymnastique rythmique qu’elle dirige pendant 4 ans. En 2021, elle souhaite concentrer son travail chorégraphique sur les danses clubbing. Ainsi, elle réunit huit danseuses et crée sa première pièce, Notre Lumière. A travers cette création, elle impose une écriture chorégraphique organique fondée sur la musicalité, la spontanéité et la technicité. En 2025, elle se lance dans la création de sa deuxième pièce Kassoumay, en collaboration avec le danseur-chorégraphe sénégalais Pape Salif Dieme.
Photos © Fanny Desbaumes